Pendant des siècles, la définition de la beauté a été étroitement définie par la société, façonnant la façon dont les femmes se perçoivent et influençant tout, des tendances de la mode à l’estime de soi. Mais il existe un mouvement puissant et croissant qui balaie le monde entier et qui redéfinit les normes de beauté telles que nous les connaissons. Cette transformation n’est pas seulement célébrée sur les médias sociaux, elle change aussi la façon dont les femmes américaines et d’ailleurs se perçoivent elles-mêmes.Au premier plan de ce changement se trouve la célébration croissante de la beauté sous toutes ses formes – en embrassant différentes formes, tailles et styles, et en brisant les moules restrictifs du passé. Mais ce changement ne se produit pas du jour au lendemain. Il est alimenté par des courants culturels plus profonds, des données scientifiques et une prise de conscience croissante du fait que la beauté ne se présente pas sous la forme d’un ensemble unique.
L’un des indicateurs les plus clairs de cette révolution en cours est mis en évidence dans une étude novatrice récemment publiée dans l’International Journal of Fashion Design, Technology, and Education (Journal international de la création de mode, de la technologie et de l’éducation). L’étude se concentre sur un aspect fondamental de la beauté, pourtant souvent négligé : la taille moyenne de la femme américaine moderne. Et les résultats risquent de vous surprendre.Pendant des décennies, l’industrie de la mode est partie du principe que la femme « moyenne » portait une taille 14. Or, cette étude, qui a recueilli des données auprès de plus de 5 500 Américaines, révèle que cette perception est dépassée. Aujourd’hui, la femme américaine moyenne ne fait pas une taille 14, mais une taille 16 ou 18. Mais ce n’est pas tout. L’étude montre également une évolution du tour de taille, qui est passé de 34,9 pouces à 37,5 pouces au cours des 20 dernières années. Ces chiffres racontent une histoire convaincante : les femmes sont de plus en plus grandes, et pourtant l’industrie de la mode n’a pratiquement pas modifié ses directives en matière de taille.
Susan Dunn, principale experte de l’étude, a expliqué l’importance de ces résultats pour façonner non seulement la mode, mais aussi l’image de soi. « Connaître la taille moyenne peut avoir un impact significatif sur l’image que les femmes ont d’elles-mêmes », note Mme Dunn. Et elle a raison. Les femmes qui se sentaient invisibles ou marginalisées dans la mode sont aujourd’hui reconnues, ce qui modifie leur perception d’elles-mêmes.Les influenceurs, les célébrités et les femmes ordinaires redéfinissent la beauté selon leurs propres termes. Des mannequins grande taille comme Ashley Graham et Paloma Elsesser aux influenceurs qui partagent ouvertement leurs problèmes d’image corporelle, les femmes du monde entier envoient un message clair : la beauté se décline sous toutes les formes et le monde doit rattraper son retard.
Mais il y a encore du travail à faire. Pour qu’un véritable changement s’opère, l’industrie dans son ensemble doit écouter des femmes comme Dunn et Christel. Les données sont claires : la femme moyenne n’est pas le modèle de taille 2 que l’on nous a présenté comme l’idéal. Elle fait une taille 16, 18 ou plus, et elle mérite d’être célébrée, respectée et habillée dans une mode qui reflète sa beauté.